dimanche 13 février 2011

Le sténopé en quelques mots (camera obscura & écriture littéraire)...



© Yannick Vigouroux, « 20 sept. 2007 »
(sténopé numérique / Digital Pinhole)





L'on m'a proposé cette année plusieurs interventions et commissariats (en Bretagne pour commencer, à l'Université Rennes 2 puis l'artothèque de Vitré) sur le sténopé, auxquels j'aurai le plaisir d'associer plusieurs amis (Judith Baudinet, Patrick Galais, Collectif Oscura, inesdelaisla, Catherine Merdy, Guillaume Pallat...) qui le pratiquent sous sa forme argentique (je ne le pratique depuis 2007 que sous une forme numérique) avec talent et de manière non convenue... Outre le visionnage de leurs photos, mon travail préparatoire me conduit, entre autres, à reprendre la lecture interrompue il y a plusieurs mois d'un livre d'Anne-Marie Garat, où processus de fabication de fiction littéraire et magie de la camera obscura matricielle, se confondent, une fois de plus :


« On dirait que le papier peint présente, à cet endroit, une zone plus claire. Est-ce un reflet du miroir qui, captant la lumière incidente, renvoie de la pièce une image inversée, un peu plus pâle que la réalité, dont le voisinage contamine l'endroit ? Ou bien le reflet terne du jour sur le marbre de la commode dont l'ombre portée donne, par contraste, plus de clarté à cette place. »

(Anne-Marie Garat, István arrive par le train du soir, Editions du Seuil, 1999, p. 148)






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