vendredi 7 août 2009
Une tendresse inquiète...
La tendresse inquiète que j'éprouve souvent pour les objets les plus ordinaires, « sans qualité », et les visages anonymes que je croise dans la rue, dans le métro ou le train de banlieue, ressemble beaucoup à celle qu'éprouvait Gérald Neveu pour les mots :
« Ces mots caresse-les
Ces mots sont un duvet fragile
le duvet d'une bête obscure
douloureuse »
(extrait de « Comme par enchantement », Fournaise obscure, 1959)
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